Le présent article n'est pas dédié au festival interceltique ni exclusivement aux chants, aux musiques et aux danses celtes. Il a pour but de nous éclairer sur la naissance et l'évolution de la "danse" populaire dite traditionnelle et maintenant folklorique, plus particulièrement avec quelques exemples de régions françaises.
Le festival interceltique contribue au développement de la musique et de la culture bretonne et permet aussi de s’ouvrir vers les nations d’implantation celte dans les îles britanniques (Écosse, Pays de Galles, Cornouaille, Île de Man, Irlande) mais aussi dans le nord de l’Espagne (Galice et Asturies).
Cela lui a donné une place particulière dans l’ensemble des festivals bretons, mais aussi nationaux dans la mesure où il a su créer un lieu de rendez-vous mettant en scène la Bretagne à côté d’autre nations et ainsi forger un nouveau concept porteur d’échanges : l’interceltisme.
Les cercles celtiques sont des groupes de danseurs et danseuses vêtus de costumes traditionnels (ou folkloriques) qui accompagnent les musiciens formés en bagad.
On ne peut préciser exactement à quelle époque l'être humain a commencé à danser, mais compte tenu du caractère spontané du mouvement et de l'universalité de la danse dans toutes les cultures, il est probable que son développement ait suivi l'évolution de l'espèce humaine.
Des peintures rupestres datant de plus de 20 000 ans montrent des personnages revêtus de peaux animales et qui semblent "danser" probablement à l'occasion de rites de fertilité ou peut-être simplement pour le plaisir au retour de chasses fructueuses.
Sur une paroi de la grotte de Gabillou (Dordogne), est dessiné un personnage dont la position atteste un mouvement de danse. Le "premier danseur" (connu), aurait donc 14 000 ans.
Sur une paroi de la grotte du mont Pellegrino (Sicile), est représentée une danse de groupe datant environ de - 8 000 ans. Sept danseurs exécutent une ronde autour de deux personnages centraux. Ces derniers effectuent à terre des contorsions. Tous portent un masque au museau pointu. Cette représentation rappelle les danses africaines d'aujourd'hui. La ronde est conduite par des meneurs placés au centre. Chacun abandonne sa propre identité au profit de celle du groupe. Le port du masque animalier fait partie du rite et il accentue l'état de dépersonnalisation recherché.
Pour parler de la danse et bien en comprendre l'évolution, il est nécessaire de comprendre que c'est à la période néolithique que les historiens situent de l'an 6000 à l'an 2500 avant Jésus-Christ environ, que l'on vit apparaître les premières formes de mouvements humains rythmés, qui allaient devenir danse.
Dans le massif du Tassili (Sahara) des abris sous-roche renferment des scènes peintes datant du néolithique.
Elles montrent diverses techniques de danse : bond, renversement du corps cambré, extension des bras, tournoiements, rondes, danses en armes, danses en couple, danses avec grand écart, témoignent d'une grande diversité.
Il semble que le mouvement ait ici une finalité nouvelle, la grâce.
Dans toutes les cultures, l'évolution conduit à rechercher la beauté pour elle-même. La danse devient un art fait pour être vu, qui ne s'adresse plus seulement aux dieux mais aussi à un public.
La danse folklorique tient ses racines dans l’histoire d’un peuple qui la perpétue de génération en génération.
Elle se caractérise par son fort attachement aux traditions, une particularité qui se manifeste dans les costumes comme dans les mouvements.
Elle est généralement pratiquée en groupe, entre les membres d’une même communauté.
La Danse est une suite de mouvements du corps exécutés en rythme, selon une certaine ordonnance et généralement accompagnés d'une musique.
c'est un divertissement qui a souvent une forme simple, aux pas répétitifs, faciles à apprendre, de sorte que tous les membres de la communauté puissent y prendre part.
Les danses se fondent soit sur un ensemble défini de mouvements dénués de signification en eux-mêmes, comme souvent dans le ballet ou les danses folkloriques européennes, soit sur une gestuelle symbolique, sorte de mime ou de pantomime, comme dans la plupart des danses asiatiques.
Chaque peuple danse pour des motifs distincts et de façon différente, très révélatrice de leur mode de vie. La danse peut être un art, un rituel ou un divertissement. Elle exprime des idées et des émotions ou raconte une histoire.
Les danses folkloriques font appel à la participation des membres d’une communauté ; elles ont, en général, un caractère traditionnel. Bien que difficile à définir précisément, ce terme désigne essentiellement des danses nées dans des sociétés agricoles, aux fonctions laïques mais aussi parfois rituelles ; il arrive qu’elles coexistent chez le même peuple avec une autre forme de danse, artistique. Ce sont par exemple le kolo, dansé dans les Balkans, la morris dance britannique, la square dance américaine (sorte de quadrille), la danse du sabre et ses diverses variantes, ou encore les danses tournoyant autour d’un arbre de mai.
Les danses folkloriques sont habituellement collectives et se transmettent de génération en génération. Pourtant, certaines ne sont pas traditionnelles : il en existe ainsi qui ont été chorégraphiées au 20e siècle, dans le style des danses folkloriques européennes et avec les mêmes fonctions. Aujourd’hui, des danses folkloriques, dites aussi « de caractère », sont souvent adaptées pour être présentées en spectacles.
La danse est aujourd'hui un phénomène universel important et le fait qu'elle existe encore aujourd'hui après plus de huit millénaires d'histoire est la preuve même de sa valeur pour l'homme.L’adresse et l’habilité des danseurs et musiciens se combinent pour faire revivre l’histoire et les traditions qui se sont déposées avec les siècles.
Voici quelques exemples ci-après...
Les origines des danses bretonnes sont très variées. La multiplicité des variantes, des évolutions ont suivi l'ancienne danse traditionnelle pratiquée par les milieux paysans jusqu'au milieu du 20e siècle.
La grande majorité des danses, surtout les plus anciennes, sont des danses de groupe, en rond, en chaîne ou en cortège.
De nombreuses danses bretonnes sont des rondes, appelées " andro ". Pour connaître l'origine de celle-ci il faut penser que le soir, on se rassemblait chez l'un ou chez l'autre pour les veillées. On sortait l'accordéon, la flûte, la vielle, et on dansait. Quand la veillée avait lieu chez de jeunes mariés tout juste installés, la danse avait pour but de tasser le sol de terre battue, ce qui explique de nombreux " ronds", dansés à tout petits pas.
Le costume était bien plus qu’un vêtement, souvent confectionnés sur place, il se devait avant tout d’être pratique et solide. Si le chapeau avait de larges bords, c’était pour se protéger du soleil ou de la pluie. Si les jupons étaient de grosse toile, c’est qu’ils résistaient mieux aux rudes travaux de la ferme. En revanche, quelle que soit leur fortune, personne ne se serait permis de se montrer en public en habit souillé.
Dès le 17ème siècle, on trouve, chez les paysans un peu aisés, jupes de drap coloré voire garnies de rubans, pour les femmes, vestes à manches de velours pour les hommes. Aux jours de foire, tous les habitants d’un même « pays » savent se reconnaître, se distinguer d’avec les étrangers. Cela tient à des détails que seul un regard averti sait distinguer : la forme d’un bustier, la hauteur d’une coiffe ou la manière dont sont ajustées les ailes, la taille du chapeau ou la longueur de la veste. Influencée par les tailleurs locaux, des façons de faire s’enracinent pour longtemps dans chaque terroir. Une pérennité accentuée des coutumes telles celle du pays de Concarneau qui voulait que la fille aînée héritât de la garde-robe de sa mère.
Ce qui est le plus dansé de cette région, est, bien entendu, la bourrée : La bourrée à deux, ou bourrée simple, est à l'origine de toutes les autres bourrées qui lui empruntent toujours une, ou même les deux figures. On danse aussi la crouzade et la montagnarde.
La bourrée montagnarde danse la crouzade (vidéo)
Le répertoire des danses traditionnelles collectées en Poitou surprend fréquemment le danseur profane par sa diversité. Trois familles de danses coexistent en Poitou :
- les rondes chantées
- les danses utilisant rythme et pas du branle sous diverses formes (ronde, chaîne, couple ouvert, contredanse).
- les bourrées poitevines, danses ternaires, fruit d'un probable emprunt au Limousin proche.
Ces danses sont principalement connues au travers des nombreuses collectes effectuées dans la seconde moitié du 20e siècle, c'est-à-dire à une époque fort tardive au regard de la disparition de la société traditionnelle. Certaines danses ne subsistaient plus qu'à l'état de traces dans la mémoire de quelques personnes âgées et heureusement ont été remises au goût du jour et parfois transformées par une démarche revivaliste.
Le répertoire chorégraphique notamment du groupe bien connu Lo Gerbo Baudo s’est enrichi au fur et à mesure des années. Il a pu s’appuyer sur des danses existantes, pour la plupart, depuis le 19e siècle.
La bourrée
La polka
La valse
La mazurka
La scottish
Les danses imitatives
La danse country (aussi appelée square dance) se danse à l'origine en quadrille. Elle est dérivée des quadrilles anglais et français du 17e siècle exportés au Canada et en Louisiane par les émigrants, mais se teinte au passage des musiques et pas de danse des autres folklores émigrés : Mazurka polonaise, Polka Allemande, Scottish Écossaise, Gigue Irlandaise... Le violon est l'instrument principal de la musique country. La danse country est effectuée dans une des trois formes :
La country a été reprise par les colons d'Amérique du Nord sous une forme modifiée plus simple et moins formelle.
Durant les années 1970 et 1980 le Club de Gilley, Pasadena, au Texas, avec son bar et un plancher de danse pour country pouvait contenir 6 000 personnes dans ses 4 500 m2.
Un écrivain, Blair Skippy, a noté en 1994, « la country est devenue la danse de la décennie». Il est vrai que l'on voit fleurir des associations et des clubs de danse country aux 4 coins du monde depuis une vingtaine d'années !
Merci. En effet, la country est de plus en plus répandue.
il y en a de plus en plus partout dans le monde et j'adore la country. c'est ce qu'il y a de mieux pour danser seul et on passe des moments extras, supers.... Votre post sur les origines de la country est TB