Papillon Robert le Diable

Ce papillon  (Polygonia c-album) doit son nom aux contours très découpés de ses ailes.

Il est assez difficile à photographier car très vif mais on peut l’apercevoir dès les premières journées ensoleillées de février malgré le vent frais jusqu’en octobre.

C’est une espèce assez commune en Europe et en Afrique du Nord, jusqu’en Asie dans les forêts claires, les lisières de bois, les parcs et les jardins.

Les adultes sont visibles en vol de mai-juin pour la première génération et de juillet à août pour la seconde, il y a en effet 2 générations par an. Ce sont les hivernants de la seconde génération que l’on voit voler au printemps (parfois dès le mois de février). On peut aussi voir ce papillon en automne, sur les fruits tombés.

Mâle et femelle de ce grand papillon sont identiques.

Le dessus des ailes est orangé, avec des taches brunes et la forme des ailes est particulièrement caractéristique.

Le dessous des ailes est de couleur marron clair à foncé. On peut remarquer au centre de l’aile arrière une tâche en forme de « C », de couleur blanche.

Envergure : 45-52 mm

Visibilité  : de février à octobre

Plantes hôtes : principalement les orties, le houblon, les saules…

Cette espèce n’est pas menacée, et pour qu’elle le reste, il est nécessaire de maintenir des zones naturelles en milieu semi-forestier avec des massifs d’orties pour que la chenille puisse se développer.

Si vous habitez près d’une zone boisée, un petit espace en friche, un tas de bois et/ou des nichoirs à papillons pour lui permettre de passer l’hiver seront un coup de pouce apprécié de cette espèce.

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